La délivrance réelle des médicaments, la distribution des particules fines et le dépôt pulmonaire des formulations inhalées dépendent de trois facteurs liés : le patient, la prescription et le dispositif d'administration. En raison des caractéristiques des formulations inhalées, les méthodes de test in vitro des pharmacopées actuelles et les différences individuelles dans l'inhalation des médicaments par les patients peuvent entraîner une faible corrélation in vitro/in vivo. Par conséquent, des études sur la corrélation in vitro/in vivo des formulations inhalées sont nécessaires. Une des directions de la recherche sur la corrélation in vitro/in vivo des formulations inhalées est l'utilisation de la simulation de la respiration humaine dans les essais in vitro. Parce que l'humain ne respire pas à un débit constant, mais que la vitesse de flux change tout au long du cycle respiratoire, et qu'il existe des différences individuelles entre les patients, la respiration réelle et le flux inspiré des patients pendant l'inhalation du médicament diffèrent considérablement du flux fixe utilisé dans les tests in vitro. Cela peut affecter la distribution du médicament dans les poumons et entraîner des résultats incohérents lors des tests in vitro. Par conséquent, l'utilisation de courbes respiratoires plus représentatives aide à obtenir une meilleure corrélation in vitro/in vivo.